Israël fait le pari d’un « printemps perse » en Iran, Pascal Lacorie
Avigdor Lieberman, le chef de la diplomatie israélienne, juge que les sanctions économiques imposées au régime des Mollahs vont entraîner une forte contestation du pouvoir en place et provoquer l’arrêt du développement de son programme nucléaire militaire. Jeudi, à la tribune de l’Onu, le Premier ministre a demandé à la communauté internationale de tracer une ligne rouge que l’Iran ne doit pas franchir sous peine d’être bombardé.
Chute des exportations de 50% de pétrole iranien
« Les dégâts provoqués par les sanctions sont dramatiques», admet désormais un rapport interne du ministère israélien des Affaires étrangères. Un constat qui exprime l'espoir d' une déstabilisation du régime iranien sur le modèle du « printemps arabe » par une population que la vie chère et les pénuries de toutes sortes poussent à bout.
Sur le terrain, la situation semble effectivement propice à une révolte générale.