L'antisionisme, l'islam et les passeurs de haine, Jean-Pierre Bensimon
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Le démantèlement de la cellule terroriste de Jérémy Bailly a ouvert un débat sur l'émergence en France d'un antisémitisme musulman nu et cru, non travesti en antisionisme. Les membres du groupe, déterminés à donner leur vie au jihad, étaient des convertis, à une exception près. Ils ne venaient pas exactement des banlieues et, comme le montraient des listes de personnalités et d'institutions juives en leur possession, ils s'apprêtaient à commettre des attentats clairement antisémites.
On s'est alors interrogé sur ce nouvel antisémitisme terroriste, autochtone, affranchi de l'extrême droite, de l'immigration arabo-musulmane, de la misère sociale (certains membres de la cellule avaient un emploi), de la banlieue (ils n'y habitaient pas), mais aussi, a-t-on dit, du conflit israélo-palestinien. On doit à Pierre -André Taguieff, Shmuel Trigano, Gilles William Goldnadel, Ivan Rioufol, des contributions éclairantes sur ce phénomène.
La question soulevée ici est celle des ressorts respectifs de l'islam, du salafisme et des milieux antisionistes autochtone dans l'endoctrinement et le passage à l'acte terroriste et/ou antisémite.
Sous l'étiquette de la Fraternité musulmane, leur doctrine affichait trois facettes. Celle du retour au temps premiers de l'islam (l'islam c'est la solution).
Celle d'un anti occidentalisme offensif, l'objectif étant de bouter l'Occident hors des terres arabes, mais aussi de récupérer l'intégralité des contrées un temps occupées par l'islam, l'Espagne, les iles de Méditerranée,...
Dernière facette, celle de l'antisémitisme, nourri par des liens étroits avec le nazisme et la montée insupportable du pouvoir juif (infidèle) dans l'ancienne Palestine. LIRE LA SUITE