Le débat : quelques commentaires
http://www.menapress.org
"La bonne nouvelle pour les Français, suite au débat d’hier soir, est que leur prochain président ne sera pas un imbécile.
Mais le moins que l’on puisse dire, dans le système dichotomique que vous promet Hollande, c’est que ceux qui voudront investir dans son modèle économique seront d’authentiques phénomènes. La prévision raisonnable est que les marchés, les grosses fortunes et les investisseurs vont quitter l’Hexagone en courant.Son projet a cinquante ans de retard, il est rigide, et comporte la plupart des erreurs déjà commises par les socialistes à la tête de divers Etats de l’UE. Des erreurs anachroniques, qui conduisent à des catastrophes.
Et le désastre économique se produira, pour peu que Hollande réalise effectivement ses promesses. La seule question qui reste en suspens consiste à savoir si la France rejoindra le gruppetto de traîne, dans lequel l’Italie, la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande pédalent déjà dans la mélasse, en septembre prochain ou au début 2013. Les analystes de la Ména ne sont plus divisés que sur cette interrogation."
www.dreuz.info
"Avec Hollande et Sarkozy, le débat d’hier soir a montré un affrontement quasi inconciliable entre deux mondes, le monde idéologique et le monde pragmatique.
Question bilan, on peut émettre des reproches sérieux à Nicolas Sarkozy dans sa gestion présidentielle antérieure des dossiers brûlants, souligner ses insuffisances ou ses légèretés ; il n’empêche, François Hollande par son inexpérience verbeuse ne faisait pas le poids, et il semblait s’abriter nerveusement derrière la récitation du catéchisme socialiste, avec une déconnexion impressionnante des réalités actuelles de la France, de l’Europe et du monde, crispé dans une obstination démagogique désuète."
www.humanite.fr
Le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon a estimé que François Hollande avait "bien scotché" Nicolas Sarkozy. Le président-candidat a, selon lui, "passé son temps à gigoter". "A mesure que le débat avançait, Hollande l'a bien scotché et l'autre a passé son temps à gigoter et se débattre et à la fin c'était pitoyable".
www.lemonde.fr
"Pas une seule erreur commise", commente Martine Aubry, la première secrétaire du PS. Même si certains convenaient du fait que M. Hollande avait été mis en difficulté sur le dossier des centres de rétention. Une victoire plutôt qu'un match nul, donc, face à "un Nicolas Sarkozy dans les cordes, s'affaissant sous les coups", selon Arnaud Montebourg, conseiller spécial de François Hollande.
www.les4verites.com
La joie des foules acéphales et des médias politiquement corrects sera omniprésente le 6 mai au soir, lorsque le visage de François Hollande apparaîtra sur les écrans des téléviseurs.
Il en restera des traces dans les semaines qui suivront. Certains insisteront avec une gourmandise perverse sur le visage défait de Nicolas Sarkozy.